Sujet : La chambre d'Eiji Nihei Sakahayashi | | Posté le 02-07-2004 à 06:39:43
| Ayant quitté Kaïtô, dans les douches communes des garçons, Eiji s'était rapidement dirigé vers sa chambre, bousculant plusieurs élèves au passage. Le fait d'avoir complètement perdu la vue ne l'aidait nullement dans la situation où il se trouvait. - Kaïtô-nam... Kaïtô-nam... o-esucx... lose nemiar, nemiar, lose iu... Le visage emplit de larmes, il avait bien de la chance d'avoir retenu une grande partie de l'Académie. - Nanetnia, ria io u e-tseu... ? Dès qu'il parvint à sa chambre, il y entra rapidement, refermant brusquement la porte, puis, continua jusqu'à son lit. Mais, il n'eut pas le temps de s'y rendre qu'il s'effondra sur le sol. Les poings fermes, les yeux brouillés par les larmes, il ne savait plus quoi faire, qui choisir... - Ueo se io... itse se io... Il ferma ses yeux, pensant. Tremblant de tous ses membres, il ne se souçiait aucunement du sang qui avait continué à couler, sur sa main blessée. La seule image qu'il avait en tête, c'était ce cher Kaïtô de son coeur. - Kaïtô-nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô-nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô-nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô-nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô-nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô-nam... Sadahiko-nisuo... ? Kaïtô nam... Sadahiko-nisuo... ? Lentement, il essaya de se relever, mais il s'effondra de nouveau. Il ferma encore plus fortement ses poings, puis, flanqua ses bras sur le sol pour essayer, encore une fois, de se relever. Lorsqu'il arriva enfin à décoller son corps de contre le sol, il poussa un terrible hurlement de douleur en criant à plein poumons... - Sadahiko-nisuo !!! Tsete !!! Tsete !!! Ssel a uo iupe tsete !!! Imeh o esior iama oarua !!! Son accent du désert, cet accent étrange à entendre, cet accent, il ne l'avait jamais perdu. Ses paroles résonnèrent, dans sa tête comme dans la chambre, comme une plainte désespérante. Soit il choisissait le destin que lui avait vouée sa cousine, soit il choisissait le celui que lui avait fait découvrir Kaïtô-nam. Les traditions et les coutumes d'Arakehj lui dictaient le tarot... lui dictaient le chemin obligé par Sadahiko-nisuo. Toutefois, il avait connut, entre-temps, Kaïtô-nam... il ne devait pas l'oublier. Son coeur penchait vers son amant, mais son esprit suivait les traditions... les obligations du sang... |
| | Posté le 02-07-2004 à 08:22:06
| Le jeune homme écouta, dans les salles de bains, Eiji parler d'une langue étrange. Il n'avait peut-être absolument rien comprit mais savait bien que celui-ci était en détresse. Sinon il avait bien comprit quand il lui avait dit son nom au complet et celui de sa cousine. Kaïtô serra les poing et dents, il avait l’impression de ne pas vraiment apprécier cette fille qu’il ne connaissait même pas. Soudain, une voix a l’extérieur retenti, il aurait adorer pourvoir répondre très sarcastiquement vu la situation, ce n’était cependant pas le moment idéal. Eiji se releva puis l’embrassa que très brièvement, pas assez long pour signifier que tout allait pour le mieux. Toujours assit, il le regarda partir en disant des mots, a par son nom, qu’il ne comprenait pas. Se relevant, il passa légèrement ses mains sur son pantalon, avant de se rendre un peu compte…. Qu’il avait les mains ensanglantées. [ Merde… ] Il aurait voulu laver ses mains mais parti avant, passant proche de la femme. ~ Euh… gr… non ! Non… tout va bien. Mentir était certainement mieux que d’avoir une personne, bien que bienveillante, dans les jambes. Il lui fit un sourire forcé, puis disparut rapidement de la vue de celle-ci. Problème, Kaïtô ignorait où allait Eiji. S’arrêtant une personne le croisa dans un couloir, il semblait se plaindre d’être tomber sur le sol par une personne bien presser qui n’avait pas vraiment l’air d’avoir apprécier. Brusquement, le jeune mystique de Mars empoigna le jeune homme par le collet pour le plaquer au mur. ~ T’as vu où il était parti ?! Ses yeux n’exprimaient pas vraiment la rage mais bien plus une grande inquiétude. Son interlocuteur semblait être un peu plus surprit de se faire aborder de la sorte, mais ne pu que lui répondre, n’en ayant pas vraiment le choix. D’un geste, il le lâcha puis se tourna vers le long du corridor. ~ Merci… Fermant ses poings il courut vers l’endroit où le lui avait indiquer le jeune homme, c’était la tour de Mercure. Kaïtô, regarda l’entré, il lui fallait le mot de passe. Ce n’était pas cela qui allait l’arrêter pour autant. Cela prit un peu de temps, une jeune fille vint a la porte puis entra. Rapidement, il retenu le mot de passe puis se faufila dans l’entré. Malgré d’être arriver là il avait un dernier obstacle. Quoi que pas très dur. Même si il n’était pas dans sa tour, il s’en fichait et demandait a bien des gens si il s’avait où un jeune homme a la chevelure grise était passer en les bousculant. Une fillette, le vit poser des questions a des gens très peu coopératifs, elle lui prit la main et le tira pour pointer une porte. Un cri retenti, c’était assez évidant. ~ Euh… merci quand même. Quittant la demoiselle, il se plaça devant la porte de la chambre de Eiji, hésitant, Kaïtô fini par ouvrir celle-ci. Son amant était pratiquement sur le sol, sur ses genoux, bras au sol. D’un pas encore plus presser, il s’approcha, posant ses genoux sur le plancher, une mains sur le dos de son amant. ~ Calmes-toi… tu devrais te reposer. Prenant pratiquement tout le pois de son amant, le jeune mystique de Mars aida ce dernier à se relever et le conduisit à son lit. Ensuite il prit place sur le matelas, simplement assit. En fait il ne s’avait quoi faire, mais ne pouvait le laisser seul dans un état pareil. Sa l’aurait été soit lâche, soit complètement stupide puis qu’il l’aimait. Un moment de petit silence s’interposa, Kaïtô fixa le sol avant de relever la tête vers le mystique de Mercure. ~ Tu peut dormir si tu veut. Moi je reste ici… je refuse de te laisser seul. |
| | Posté le 02-07-2004 à 09:06:04
| Eiji eut un petit sursaut en sentant les mains de Kaïtô sur son dos, puis, ensuite, de l'entendre parler. Il n'aurait pas pensé que celui-ci viendrait jusque dans sa chambre. Fermant ses yeux livides, le mystique de Mercure se laissa faire, voyant que son amant n'essayait que d'être gentil. Le corps complètement mou, Sakahayashi ne semblait plus aucunement attendre quelque chose de la vie. Le souffle lent, le visage inexpressif, il écouta la voix de Kaïtô. Était-ce un ange qui était en train de lui parler ? Il ne savait plus, le mystique de Mars semblait si... si... divin. Il ne pouvait presque plus croire que quelqu'un comme lui existait. - Kaïtô-nam... pardonnez-moi d'avoir agis aussi mal... j'en suis vraiment désolé... je ne voulais pas... je ne souhaitais pas... Il commença à se demander s'il devait lui expliquer, lui expliquer tout, lui expliquer la situation présente. C'était risqué. Mais, il avait une confiance absolut en lui, et comme il l'aimait, comme il l'aimait du fond du coeur, il ne devait rien lui cacher... - Kaïtô-nam... Il prit une grande respiration, se calmant légèrement. Passant ses mains sur son visage, il essuyant ses larmes avant de prendre la parole... - Lorsque j'étais âgé de sept ans, ma cousine... Sa... Sadahiko... à voulut faire une... "expérience", avec moi... elle... elle m'a attachée... durant des heures et des heures... et... et... uhm... et elle a... uh... Le souvenir de ce qu'elle avait fait lui revint parfaitement en tête. La douleur, la détresse, la souffrance... tout. Comme si cela ne s'était passé qu'hier soir. Les mains sur ses cuisses, il serra son pantalon, fronçant ses sourcils. Il baissa un peu plus sa tête vers le bas, serrant ses dents. Des larmes continueraient à couler entre les paupières closes. - Elle... elle... elle m'a mise... des rondelles de métal dans les yeux... c'est depuis ce jour que je ne vois plus rien... Fondant en larmes, il se blottit contre son amant, cherchant le réconfort vers une personne qu'il savait aimante. Il savait que Kaïtô ne lui ferait jamais mal, mal que lui avait fait sa cousine. Sa tête contre le ventre du mystique de Mars, Eiji le serra dans ses bras. Il voulait le sentir près de lui. - Je me suis exilé pendant trois ans... seul... dans le milieu du désert d'Arakehj... cherchant pourquoi elle m'avait fait cela... pourquoi je ne pouvais pas être comme les autres... Il s'arrêta un instant, reprenant son souffle, avant de continuer d'une voix toujours aussi troublée... - C'est durant cet exile... que j'ai découvert le tarot... celui-ci savait ce que ma cousine m'avait fait... il savait que mon père était mort avant ma naissance... et que ma mère était morte par ma faute, en me mettant au monde... Il serra un peu plus ses dents avant de continuer... - [#008000]Il savait aussi quel était mon destin... mais... mais je ne veux pas... je ne veux pas... Il éclata à nouveau en sanglots. Serrant encore plus son amant, il se collant de nouveau contre lui. - Kaïtô ! Je n'veux pas !! Je n'veux pas te faire dû mal, je n'veux pas blesser personne ! Je n'sais plus quoi faire ! Kaïtô, je t'en supplis, aides-moi !! Le seul fait qu'il ne le vouvoyait plus était un grand signe de faiblesse, il était au bout du rouleau. Il n'en pouvait plus, il n'en pouvait vraiment plus. Il ne voulait plus vivre ainsi, la décision était cruciale, mais il devait choisir... |
| | Posté le 02-07-2004 à 09:44:00
| Au moins, Eiji c’était laisser légèrement guider par Kaïtô juste qu’au lit, celui-ci n’eu pas vraiment de misère. Comme si son amant c’était excuser pendant toute sa vie, il s’excusa a nouveau auprès de Kaïtô qui l’écoutait avec tendresse. ~ Ce n’est pas grave. Il semblait se sentir si mal, si mal pour une raison vraiment étrange, c’était normal d’agir ainsi parfois. Ensuite, Eiji prononça son prénom accompagner de « nam » bien qu’il en ignorait la signification il ne posa aucune question sur cela, plus tard serait mieux. ~ Oui ? Attentivement, le jeune homme l’écouta, restant silencieux. Mais avant qu’il prenne une mince pause il eu largement le temps de se demander, « pourquoi c’est t’il laisser attacher ? » Eiji reprit parole, il souffrait grandement. Kaïtô n’avait pas vraiment à se gêner ou bien à avoir des complexes envers son amant, alors lentement il posa sa main sur l’une des mains de son amant. Ce que lui dit le mystique de Mercure le laissa surprit. Celui-ci fondit en larme et se blotti contre Kaïtô qui lui mit sa main droite dans les cheveux puis l’autre restant libre. Le jeune homme resta attentif et compréhensif, enfin son amour lui disait tout. D’un certain sens Kaïtô se sentait mieux de tout savoir. Cependant pour ce qui était du tarot il resta un peu perplexe, il n’avait jamais cru en ses histoires de vieille bonne femme. Pourtant Eiji semblait tellement y croire. Il ressentait sa détresse et le serra plus près de lui. Plus il était près mieux il se sentait. ~ … Reste avec moi, croit moi ce n’est pas un jeu de carte qui dirige ta vie. Kaïtô se sentait si proche de son amant, en fait jamais il n’avait eu une relation aussi sérieuse avec une personne. Avec Eiji il avait l’impression de voler, d’être au dessus des nuages. Même dans un moment pareil. Jamais il ne le quittera, quoi qu’il se passe. ~ Je t’aime Eiji… je vais toujours t’aider. Le jeune mystique semblait rester si calme, mais au fond il souhait du plus profond de son coeur qu'il pourrait apaiser son amour, celui qu'il aimait profondément. |
| | Posté le 02-07-2004 à 21:27:27
| Tout ce que lui disait Kaïtô le touchait, mais la décision restait toujours troublante. Il ne pouvait, même au-delà de l'amour qu'il portant pour le mystique de Mars, oublier son sang, oublié qu'il venait du désert d'Arakehj, oublier les traditions et les coutumes. Bien que sa cousine lui avait fait le plus grand mal, il ne pouvait oublié qu'ils étaient de la même famille. L'amour et la famille étaient deux valeurs qui lui étaient égals, mais il fallait qu'il retranche. - Kaïtô... Blottit dans les bras de celui que son coeur chérissait plus que lui même, Sakahayashi cessa de pleurer. Son coeur souffrait plus que lui même, mais il devait rester droit. Seulement, c'était beaucoup trop dur pour lui. Malgré les dires de son amant, il ne pouvait s'empêcher de se sentir seul, abandonné, abandonné à devoir choisir entre sa famille et son coeur. La famille remontait à des générations, elle l'avait vue grandir, elle l'avait éduquée, elle l'avait soignée, elle l'avait aimée... mais elle l'avait aussi blessée. Et son coeur, son amour pour Kaïtô, ne remontait pas plus que quelques jours à peine. Mais portant, il sentait, au fond de lui, qu'il voulait passer sa vie entière en la même compagnie, blottit dans les bras de Kaïtô. La décision lui était trop dure... Faiblement, il se décolla que légèrement de son amant, pour que son visage soit à la même hauteur. Les yeux livides, fixé au sol, il prit la parole d'une voix brisée, essoufflée, complètement désespérée... - Pour les gens du désert... pour ma famille... les Nihei... pour toutes les générations ayant survécues dans les rigueurs du désert d'Arakehj... le tarot est la voie la plus sûre... "Io-Ora"... c'est la seule voie que je me dois de suivre... mais... mais... je n'veux pas faire du mal à personne... je n'veux pas devoir blesser personne... je n'veux pas te tuer, Kaïtô-nam ! Je n'veux pas ! Il fondit à nouveau en larmes, se collant de nouveau contre celui qu'il aimait du fond du coeur. Il n'en pouvait plus, il n'en pouvait vraiment plus. Il n'avait plus assez d'énergie pour combattre tout ce stresse qui s'était emmagasiné dans son être depuis des années. Ses mains autour de la taille de son amant, il accota sa tête contre le torse de celui-ci, continuant à pleurer sa douleur, son chagrin de sa futur décision. Il sentait son corps trembler, il sentait les larmes qui coulaient sur ses joues, il sentait, encore et toujours, ce métal, dans ses yeux, qui le faisait souffrire atrocement. Déjà qu'il connaissait enfin une personne qui l'aimait, déjà il devait choisir. Brutalement, il se décolla de contre son amant, se relevant sur ses jambes. Le corps mou, il semblait avoir beaucoup de difficulté à se tenir debout, ce qui était vraisemblablement le cas. Il se dirigea aussitôt vers le semainier, à sa gauche, au pied du lit. Il ouvrit le premier des sept tiroirs et en sortit un petit paquet qu'il lança au sol, aux pieds de Kaïtô. Se brisant sous l'impact, le paquet s'ouvrit, laissant tomber une trentaine de cartes de quinze centimètres de haut et de cinq centimètres de large. Le visage toujours emplit de larmes, Eiji s'approcha des cartes, puis, se lança tomber sur ses genoux. Il ne ressentit aucunement la douleur de ses genoux tombant sur le placher. Le visage bas, tané de tout cela, il tandis sa main, dont les doigts touchèrent aussitôt une première carte. Il l'a prit, puis, la montra à Kaïtô. - Vois ! Vois ! Je n'ai plus le choix ! Kaïtô-nam, je n'en peux plus, il est contre moi ! Il veut que j'accomplisse la mission qu'il ma dicté ! Je n'en peux plus... Kaïtô-nam... Sur la carte, il y avait une ombre camoufflée d'un grand voile éternel, blanc. En haut, il y avait d'inscrit : "Iove", et en bas : "Devoir". Rapidement, il laissa tomber la carte, puis, en prit une autre, toujours sans savoir qu'elle elle était, n'en étant pas capable, mais sachant de quoi elle portait. - Regarde ! Regarde ! cria-t-il en lui montrant la seconde cartes. Sur celle-ci, il y avait un grand arbre, avec un millier de branches sinueuses et multiples. En haut, il y avait d'inscrit : "Llima", et en bas : "Famille". Puis, il en prit une autre, qu'il montra, et une autre, et une autre, et une autre encore, jusqu'à se qu'il s'effondre sur le sol, en larmes. Il était complètement découragé. - Kaïtô-nam... o-sedi, ilppu e, o-sedi... ria ou ul ia... Kaïtô-nam... |
| | Posté le 02-07-2004 à 22:17:18
| Son amant était si brisé, si remplis de douleur, une douleurs atroce. Kaïtô avait si de mal à la comprendre, comment une personne pouvait mener sa vie au tarot ? Et devoir tuer tout le monde à cause de cela. ~ Tu choisi ta propre voie, t’es pas obliger de suivre celle des cartes. Eiji fondit en larme en se serrant a nouveau contre lui, il resta de la sorte quelques secondes avant de se retirer d’une manière plutôt brutal qui surprit Kaïtô. Le regardant il avait l’impression qu’il allait tomber par terre, s’effondrer. Son amant jeta quelque chose à ses pieds, qui s’ouvrit sous le choc, des cartes de Tarot. Silencieux, il ne pu que le regarder larme toujours au yeux, se laisser tomber près des cartes. Eiji lui montrait une carte, qui le faisait vraisemblablement souffrir. Il aurait aimé parler cette fois mais son amour continua en lui montrant une autre carte en criant de regarder. Eiji fit cela plus qu’une fois avant de s’effondrer en larme, il était vraiment briser de partout. De son pied, Kaïtô poussa légèrement les carte un peu partout avant de s’agenouiller près de Eiji. ~ La seule chose que je puisse faire pour toi c’est de contredire les dirent de ses cartes. Lentement, il se laissa coucher sur le sol à coté de son amant et l’entoura de son bras le serrant contre lui. Le jeune homme ne devait pas s’effondrer a son tour, il avait mal aussi pour Eiji, il craignait le pire. ~ La famille, les traditions sont importantes… mais c’est ton cœur qui choisit et c’est celui-ci qui dira la vérité. Si le mystique de Mercure choisi la voie de suivre les ordres du tarot, Kaïtô ne pouvait que l’empêcher, le retenant auprès de lui, n’arrêtant de l’aimer. ~ Quoi que tu choisisse, sache que je t’aimerai toujours. Soudain, il lui vint a l’esprit une chose, que pigerait t’il si lui tentait sa chance dans ce tarot ? ~ Mais... je t’averti, si tu choisit de détruire je serait sur ton chemin. Cela n’était pas une menace, mais il ne pouvait tout de même pas le regarder détruire sa vie et celle des autres à cause de simples cartes. Même si cela était une voie. |
| | Posté le 02-07-2004 à 23:05:04
| Eiji n'avait plus la force de parler, il était trop détruit pour faire quoi que ce soit. Effondré sur le sol, il sentit le pied de Kaïtô pousser quelques cartes, puis, il le sentit, lui, s'agenouiller, puis, se coucher près de lui. Il aimait le fait que son amant était si près, il était bien, très bien, trop bien. Plus il y repensait, plus il se rapprochait de Kaïtô, plus celui-ci était aimante avec lui, plus cela lui faisait mal. - Kaïtô-nam... Kaïtô... mon amour... urg ! ... Il serra un peu plus ses dents, se retenant. Il avait l'impression qu'il allait vomir. Il essaya de se relever, mais s'effondra à nouveau sur le sol. Il n'en pouvait plus, il n'en pouvait absolument plus. " Luo iama a... a ue... ria io u ule io u i-tua ouqruo... ? " Sakahayashi ouvrit légèrement ses yeux, que de simples fentes sur son pâle visage brisé. Fixant le vide d'un regard flegmatique, il lâcha un long soupir désespéré avant de refermer ses yeux, sombrant. Il s'endormit ainsi, sur le sol, une main sur la seule carte qu'il n'avait pas montrée à Kaïtô, mais qu'il allait le faire, cependant, il n'avait plus la force de le faire. Toutefois, il réussit à souffler... - Kaïtô-nam... o-sennodra... lese iu... Kaïtô-nam... Puis, il devint muet, s'endormant pour de bon, s'endormant dans un sommeil troublé, mais "réparateur". Il repensa à toute cette situation, à la décision qu'il devait faire. Pourquoi ne pouvait-il pas vivre normalement ? Pourquoi ne pouvait-il pas être comme les autres personnes de son âge ? Pourquoi ne pouvait-il pas aimé Kaïtô sans que quelque chose de vienne briser cet amour ? Pourquoi ? Il ne savait aucune de ses questions... " O nav me... o nav me... uehno o nav me... uo nav essa io llima... nisuo me uo ia... Sadahiko-nisuo... rte-tue tsete... " Il continua à penser, versant une larme d'entre ses paupières closes... " Kaïtô-nam... lose nemiar iu... " |
| | Posté le 03-07-2004 à 01:25:11
| Ne le quittant pas une seule seconde des yeux, il le vu tenter de se lever et s’effondrer a nouveau sur le sol. Légèrement, Kaïtô c’était redressé et regarda la main de Eiji qui tenait une carte. Lentement il prit celle-ci la regarda pour ensuite la lancer dans le tas avec les autres. Cependant, il entendit difficilement Eiji parler dans une langue étrangère, Kaïtô ne comprit pas ce que cela voulait dire. Cela ne prit de temps avant que son amant ne s’endorme. Le jeune homme se leva puis, empoigna la couverture sur le lit, pour recouvrir Eiji de la sorte. Il prit par après l’oreiller et alla la glisser sous la tête de ce dernier. ~ Fait de beau rêve. Avec douceur, il déposa un petit baiser sur la joue de son amour et passa sa main dans les cheveux de celui-ci. [ Bon… une nuit blanche m’attend. ] En effet, Kaïtô n’avait aucunement l’intention de dormir, il préférait savoir Eiji endormit comme un ange que d’être lui-même dans un profond sommeil. Le jeune mystique s’adossa sur le lit, restant assit sur le sol. Lentement, il glissa sa main droite derrière sa tête, tout comme il l’avait redouté il avait une petite bosse, grâce a l’impact dans la salle de bain. ~ Aie… Lâchant un léger soupir, Kaïtô fit un mince sourire, au moins Eiji dormait. Vers les petites heurs du matin, vers les deux heures, il fini par trouver le temps un peu long et le sommeil pesait. Alors, pour changer cela, il prit les cartes et les regarda une à près l’autre. [ C’est si important pour lui… mais ce n’est qu’un jeu de hasard. ] Dedans ce jeu, il devait bien y avoir quelques cartes de bon présage ? Non ? Ça ne pouvait pas être toutes de mauvaises prédictions. Après les avoirs toute regarder, il les regroupa dans un petit paquet qu’il déposa derrière lui, sur le lit. Ce ne fut qu’après quelques secondes, qu’il ne pu s’empêcher de bailler. Il se refusait de dormir et ce pour la sécurité de Eiji. De toute manière il redoutait le fait qu’il était parti alors que lui dormait. |
| | Posté le 03-07-2004 à 03:26:53
| Eiji avait ressentit la couverture que Kaïtô-nam plaça sur lui, et le baisé qu'il lui donna sur la joue, mais il ne dit rien. Plongé dans un profond sommeil, il de bougeait absolument pas. Il semblait, pour la première fois depuis que son destin avait fait surface, paisible, bien... ce qui n'était peut-être pas vraiment le cas.
[...] Noir... tout est noir... tout est toujours noir... sombre, lugubre, froid, menaçant. Il n'y a aucune lumière, aucune brillance, rien. Le froid glaçant les os, le souffle montant l'effroie, l'odeur tournant la tête. Puis, des cris, des plaintes, des souffrances, atroces et interminables... crispants même le plus brut des hommes. Mais, une seule voix parvint à faire surface parmit les miliards de solitudes... - Laid ! Laid !! Laid !! Ir uo !! Ir uo !! Ial ui i !!! Puis, soudain... plus rien. Le silence, glacial et douloureux. Ce silence que les mal-aimés prie de ne pas avoir. Ce silence que tous craignent plus que leur propre mort. Ce silence éternel, toujours là, amant de la noirceur. Tout à coup, un bruit, lourd, bruyant, lointain ; un gong, une sorte de cloche oratrice. Puis, une lumière, intence, forte. Des murs de marbre blanc, des bancs de bois marron, des rideaux de soie écarlates. Une cathédrale. Ensuite, des voix, des murmures, des questionnements, des interrogations. Mais une faisant taire les autres... - Cneli ! Elpicsi reh, cneli dname uo ! Tous les murmures, les questionnements et les interrogations se tussent à l'instant. Rouvrant ses yeux, un vieil homme, barbu grissaillant, regarde l'assemblée. - Nia tro ifn re itse u ecnonn uo, elpicsi reh, isial ia. Isioh Io-Ora u ule evuor ifn nov uo. "Eiji-ne" mmo, irps e, rt e. Puis, un jeune garçon. Cheveux cotta, tête basse, yeux fermés. L'esprit troublé, torturé de mille maux. Muet, flegmatique, il ne souhaite que de partir, mais il reste. - Eiji-ne, ue e ervu ! ordonne le vieil homme. Lentement, le jeune garçon ouvre ses yeux. Rougits par la peine et le chagrin, il regarde l'assemblée, inerte, mais stupéfaite. Il ne veut, maintenant plus que jamais, partir, courir. Il ne veut pas aucun regard posé sur lui. Il a peur, très peur. - Rutsopm !! s'exclame un homme staturé. Puis, c'est dix hommes qui se lèvent, s'écriant à l'imposture. Le garçonnet, blessé, malheureux, détesté, se rétracte. Il referme ses yeux, cachant sa blessure, cachant sa souffrance. Le vieil homme barbu, choqué, élève sa voie rauque... - Cneli !! Cneli !! Uetne rt noirrou uo u, natsn ue, esne uo-zes nemmo ? Etci e ul neior u ue uehla ! L'homme staturé, offusqué, se retourne et part, laissant derrière lui femme et enfants. Il sait ce qu'il dit, il affirme ce qu'il croit, mais personne ne le croit, personne ne le suit. - Elpicsi reh, itse rto s Eiji-ne ! Irta rto itse ! Arakehj itse ! La jeune garçon, muet, reste dans le silence. Il est seul, comme toujours, comme depuis sa blessure. Il veut fuir sa véritable identité, il ne veut plus être Eiji-ne, il veut être le néant, il veut être la solitude, il veut être seul... et c'est seul qu'il sera. Tout disparaît, mais tous sont toujours là, dans sa tête. Les murs de marbres blanc s'effondrent, les bancs de bois marrons pourrissent, les rideaux de soie écarlates se déficelles. La cathédrale tombe. Le Io-Ora perd de sa crédibilité, chaque jour qui passe s'éloigne du passé. Le Io-Ora n'est qu'un souvenir dans l'esprit des disciples. Mais il est temps... ~ Il est temps que le Io-Ora soit rétablit ! ~
[...] Lentement, Sakahayashi rouvre ses yeux, fixent. Il laisse passé le temps, dans un silence de mort. Puis, tout doucement, il se relève, oubliant la présence de Kaïtô-nam. Il ressent sa présence, il sait qu'il est là, mais il ne lui dit rien. La couverture sur ses épaules, il s'assit sur le sol, tête basse. Les mains entre ses jambes, il reste silencieux malgré les tentations de parler. Puis, lentement, il s'humecta les lèvres. Il devait lui dire... - Lose iu, Kaïtô-nam... pardonnes-moi... j'espère que tu me pardonnera, un jour, de mon choix... Il leva faiblement sa tête, toujours les yeux fixés au sol. - Depuis mon enfance, ils voulaient que je sois celui qui accomplisse le destin d'Arakehj... le destin de ma patrie... le destin dicté par la Io- Ora... je suis désolé... je ne veux pas... mais je n'ai pas le choix... je n'ai pas... je n'ai pas le choix... Il échappa une larme, puis, une autre et une autre. Il avait mal, il ne voulait pas. - Je n'ai jamais eu le choix de mon destin, Kaïtô-nam... j'ignore si tu me comprend... mais je t'assure que j'en suis vraiment désolé... les gens oublient trop... ils veulent que je leur rappelle les vrais valeurs de la vie... je suis désolé... Ne sachant plus s'il devait encore croire que so amant l'aimait tout de même, il resta éloigné de lui. Il ne voulait pas l'offusqué, alors, il ne dit rien de plus, démontrant la souffrance de son choix. Trop de gens voulaient ce choix, trop de gens se tenaient derrière lui pour qu'il fasse resurgirent le Io-Ora, et seulement une pour son coeur. Il ne vallait rien. Il n'avait pas le droit de penser à lui, il devait faire ce que le plus grand nombre de gens voulaient. Il devait s'oublier, s'oublier à jamais... s'oublier et oublier Kaïtô. Il ne méritait maintenant plus l'amour qu'il lui donnait. Il n'avait plus le droit d'être aimé. Il devait disparaître, disparaître à jamais... |
| | Posté le 03-07-2004 à 04:43:11
| Regardant inutilement le mur d’en face, Kaïtô se tourna plutôt rapidement vers Eiji quand il entendit légèrement quelque chose bouger, ou dans le cas présent Eiji qui se relevait. Il l’écouta surprit et déçu, mais comprit, en le voyant pleurer de nouveau que ce choix ne lui plaisait pas. ~ Je comprend mais ce n’est pas en détruisant que les gens vont en prendre conscience. Marchant sur ses genoux, il s’approcha de Eiji et mit une main sur le dos de celui-ci, approchant légèrement son visage de ce dernier. ~ Dis-moi… y’a-t-il une manière de te faire changer d’avis ? Kaïtô n’était pas fâcher, mais il ne laissera pas son amour se faire mal en faisant du mal a d’autres. A partir de maintenant, il avait a craindre pour sa vie mais il savait qu’il ne risquait rien puis qu’il se disait que leurs amours pouvait tout surpasser. Se qu’il ne voulait vraiment pas faire était de devoir s’opposer a Eiji, a son choix, il ne voulait pas lui faire du mal. ~ Eiji ?... dit… m’aime tu toujours… même si je doit contredire ton choix ? Car je ne te laisserai pas faire. Son autre main alla prendre la main de son amour la plus proche de lui, il la serra légèrement, une crainte ne le quitta pas un instant. La peur de perdre l’amour qu’il ressentait pour Eiji et que celui-ci ne l’aime plus. Kaïtô avait trouvé ce quelque chose de spéciale qu’il avait cherché en quittant sa famille, un amour, une personne particulière. [ Pitié… pitié… pitié… dit moi que tu m’aime… ] Pensait t’il intérieurement, inconsciemment le jeune homme serra les dents. ~ Ne me ment pas… s’il te plait. Son visage a quelques centimètres de celui de Eiji il ne pu s’empêcher di déposer un petit baisser en le regardant droit dans les yeux. Malgré que l’iris de son amour n’était pas là il avait l’impression de pouvoir le voir. |
| | Posté le 04-07-2004 à 06:21:22
| Eiji, sans rien dire, tête basse, continua à pleurer en silence, écoutant les paroles de son amant. Il releva, alors, sa tête lorsqu'il sentit la main de Kaïtô-nam sur son dos. Il entendit ce qu'il dit, ce qu'il lui demanda. Puis, il rabaissa sa tête vers le bas honteux. - Je... j... je ne crois pas... Il se retint de pleurer à nouveau, dégouté, complètement dégouté de son choix. Il savait que c'était mal, il savait qu'il blesserait bien des gens, mais il ne pouvait pas y rennoncer. Il devait le faire pour tous les disciples du Io-Ora qui attendaient le retour de leur culte de puis des années. Dès qu'il entendit son amant lui demander s'il l'aimait encore, Eiji ne pu s'empêcher d'être étonné. Relevant sa tête, il resta longuement muet, ne sachant absolument pas quoi répondre. Il était certain, il n'y avait que quelques minutes, que Kaïtô ne l'aimait plus. Cette seule question le fit repenser à tout cela. Le coeur battant rapidement, il ne savait quoi répondre. - Kaïtô-nam... je... je... Il serra ses dents, sentant le baisé de son bien-aimé. Il pensa, encore et encore, avant de placer ses bras autour du cou de Kaïtô et de l'embrasser tendrement. Il le serra encore plus, se collant davantage sur lui. Puis, il décolla ses lèvres, gardant toujours son visage très près de son amant. - Kaïtô-nam... n'oublis jamais que je t'aime et t'aimerai toujours, même si tu n'es pas en accord avec mon choix... Il baissa légèrement sa tête vers le bas, ses bras toujours autour du cou du mystique de Mars. - Fais ce que tu dois faire, et saches que je ne t'en veux pas, je ne t'en veux absolument pas de ne pas aimer mon choix, moi-même j'en suis dégoûté... mais je dois le faire... je m'excuse... j'espère que tu me pardonnera un jour... Il donna un nouveau baisé à Kaïtô-nam avant de lui murmurer amoureusement... - Je t'aime, je t'en pris... ne l'oublis jamais... Puis, il referma ses yeux accotant lentement sa tête sur l'épaule de Kaïtô-nam. Son souffle était lent. Son corps était mou, sans énergie, comme endormit, comme s'il s'apprêtait, à nouveau, à s'endormir, ce qui n'était pas le cas, du moins, littéralement. Après plusieurs minutes, Eiji se crispa brusquement, repoussant aussi brutalement Kaïtô-nam. Son sourire, étrangement grand, parraissait plutôt bizarre sur son visage habituellement si tendre. Il ricana stridamment avant de se relever. Il se tourna dos au mystique de Mars, ouvrant le deuxième tiroirs de son semainier. Sans dire un mot, il enleva ses vêtements, ne gardant que ses sous-vêtements, puis, il en enfila de nouveau, gris et blanc, avant de se retourner vers son amant. Rouvrant ses yeux, il les déposa sur le jeune homme, qu'il fixa étrangement, surtout qu'il avait retrouvé ses iris. - Salut, Kaïtô-oid ! Aha ahaha ! Il s'approcha de son amant, l'empoignant par le collet, puis, le regarda dans le fond des yeux. - Tu seras le déssert ! Je préfère garder les fortes-têtes pour la fin. Puis, il le poussa sur le lit avant de se retourner, quittant la tour de Mercure. Il arborait un strident sourire presque maniaque, tout en continuant son chemin dans les couloirs. Eiji n'était vraisemblablement plus lui-même... |
| | Posté le 04-07-2004 à 08:02:26
| Déçu d’apprendre qu’il ni avait pas moyen de le faire changer d’avis, il n’allait pas abandonner aussi facilement. Mais Eiji en semblait si honteux que cela ne le dérangeait pas plus qu’il le doive. Quand il senti autour de lui les bras de son amant il ne pu retenir un sourire, surtout en sentant ces lèvres sur les siennes. Leurs deux corps collé, peut-être pour la dernière fois. Kaïtô fut surprit quand le jeune homme se décolla pour lui parler. Il était si compréhensif, surtout de s’avoir que son amour allait s’imposer au choix qu’il avait choisit. Eiji l’aimait toujours. ~ Je ne l’oubliera jamais, sa restera dans ma mémoire. A nouveau, un autres baisser lui fut donner, Kaïtô l’embrassa avec tendresse, il avait peur que celui-ci soit le dernier. Ses bras entouraient son amour, doucement il accota sa tête sur celle d’Eiji. Mais cela ne dura pas très longtemps, son amant se crispa soudainement, se qui le surprit et retira ses bras de son dos. Quand ce dernier le repoussa brutalement, il écarta grandement ses yeux. Eiji n’était pas le même, il souriait d’un air bien plus inhabituellement. Jamais il n’avait vu cela sur le visage d’Eiji, de plus il avait retrouvé l’iris de ces yeux. ~ Eiji !? Sans s’avoir pourquoi il resta ferme, quand son amant le prit par le collet, il ne pouvait pas se laisser faire ainsi. ~ Le désert ? Ensuite, il se fit pousser sur le lit, rapidement Kaïtô se redressa et vu Eiji sortir, il n’eu pas le temps de l’arrêter. ~ He merde… [ Ce n’est pas Eiji, il ne m’aurait jamais fait sa… merde mais qu’est ce qui se passe encore !? ] Fronçant les sourcils, il sorti a la suite et parti rapidement de la tour. Kaïtô pensait aller prévenir les autres, mais surtout ce professeur, qu’il avait écouté a son insu lors de la première conversation de Eiji et celle-ci. Elle serait sûrement mieux que lui comment lui faire comprendre que ces cartes n’étaient pas une destiner et qu’il devait s’arrêter. Mais malgré cela, Kaïtô ne pouvait s’empêcher de penser qu’il serait peut-être le seul qui pourrait faire la différence. |
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